Le Kenya s’ouvre à l’interopérabilité

Au royaume du mobile-banking, où 37,8 millions de comptes bancaires mobiles étaient dénombrés fin janvier, il est désormais possible d’échanger des fonds entre des comptes détenus auprès d’opérateurs différents.

À la fin de janvier, le pays comptait 37,8 millions de comptes bancaires mobiles. © Sven Torfinn/PANOS-REA

À la fin de janvier, le pays comptait 37,8 millions de comptes bancaires mobiles. © Sven Torfinn/PANOS-REA

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Publié le 3 mai 2018 Lecture : 0 minute.

Un distributeur du groupe Ecobank. © Olivier pour JA
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Finance : l’heure de l’expansion

De Kenya Commercial Bank, à Nairobi, à Coris Bank, à Ouagadougou, les banques africaines affichent une belle santé qui leur permet de mettre l’accent sur le digital et les nouveaux marchés. Du côté de la microfinance, un nouvel établissement sous-régional se propose de changer la donne en Afrique de l’Ouest.

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Le 10 avril, après des années de résistance, notamment de la part du leader, Safaricom (80 % du marché), l’inter­opérabilité des services financiers de téléphonie mobile a été actée. Les abonnés peuvent désormais envoyer et recevoir des fonds quel que soit leur opérateur.

La banque centrale a accordé des licences à Safaricom Plc, Airtel Networks Kenya Limited et Telkom Kenya Limited. À la fin de janvier, le pays comptait 37,8 millions de comptes de mobile money, pour 323 milliards de shillings kenyans (2,66 milliards d’euros) échangés durant ce mois.

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