Musique : le rôle du cinéma égyptien dans l’émergence des stars de la chanson arabe
Le cinéma égyptien d’avant 1970 a joué un rôle clé dans l’émergence de talents de la chanson arabe, laissant ainsi quelques grandes bandes originales.
Longtemps, jusqu’à la fin des années 1970 et l’arrivée des productions made in Bollywood, le cinéma égyptien était le plus puissant du monde non occidental. Et très rapidement, à partir de 1934 – et de la sortie du film Al Warda al Baïda (« la rose blanche ») et de sa BO, signée Mohamed Abdel Wahab –, la bande-son a joué un grand rôle dans son succès. Plus grand même que les scénarios sur fond de bluette sentimentale mélodramatique, selon la critique de cinéma Nadia Meflah.
L’utilisation de l’arabe étant obligatoire, toute une génération de chanteurs passe de la scène à l’écran, d’autant que la comédie musicale est un genre particulièrement apprécié. Pour les stars de la chanson égyptienne comme Abdel Halim Hafez (surnommé le rossignol du Nil), Farid El Atrache, en tandem avec la danseuse Samia Gamal (alors sa compagne à la ville), et évidemment Oum Kalsoum, le grand écran est un passage obligé.
Et bien souvent les scénaristes écrivent pour eux en s’inspirant de leurs parcours et de leurs romances.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles