Congo-Brazzaville : des renégociations difficiles avec Glencore et Trafigura

Sous la pression du FMI, qui menace de ne pas lui apporter son soutien financier, Brazzaville a entamé à la fin du mois d’avril des discussions musclées avec les traders internationaux Glencore et Trafigura.

Les mauvaises nouvelles n’ont de cesse de s’accumuler pour Glencore, dont la réputation est désormais gravement entachée. Ici le siège du géant du négoce de matières premières à Baar, en Suisse. © Urs Flueeler/AP/SIPA

Les mauvaises nouvelles n’ont de cesse de s’accumuler pour Glencore, dont la réputation est désormais gravement entachée. Ici le siège du géant du négoce de matières premières à Baar, en Suisse. © Urs Flueeler/AP/SIPA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 15 juin 2018 Lecture : 1 minute.

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) avait contracté auprès des deux sociétés des prêts gagés sur sa production future, une créance représentant aujourd’hui la somme faramineuse de 2 milliards de dollars (1,73 milliard d’euros), soit environ 30 % de la dette publique actuelle de la République du Congo.

Reste qu’avec la remontée des cours, les négociations promettent d’être tendues, puisque ses créanciers considèrent qu’elle lui donne les moyens de les rembourser.

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Les géants mondiaux du négoce de pétrole sont actuellement dans le viseur du FMI, qui dénonce leur opportunisme à devenir les banquiers d’États financièrement défaillants en échange de cargaison de brut. En février, l’instance internationale avait aussi poussé le Tchad à rééchelonner des emprunts similaires auprès de Glencore.

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