Maroc 2026 : les surprises d’un scrutin peu panafricain

Personne ne s’attendait à ce que le supposé « front africain » présente de telles fissures. Et pourtant…

Fouzi Lekjaa , président de la Fédération marocaine de football, quelques minutes avant le vote pour l’attribution de l’organisation du Mondial 2026, mercredi 13 juin 2018. © Pavel Golovkin/AP/SIPA

Fouzi Lekjaa , président de la Fédération marocaine de football, quelques minutes avant le vote pour l’attribution de l’organisation du Mondial 2026, mercredi 13 juin 2018. © Pavel Golovkin/AP/SIPA

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Publié le 25 juin 2018 Lecture : 1 minute.

Logo du Maroc lors de la conférence de presse pour promouoir la candidature du Maroc pour la coupe du Monde de 2026. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA
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Maroc 2026 : une défaite prometteuse ?

Après une cinquième déconvenue, le royaume est candidat pour organiser le Mondial 2030. Jouable ? Oui, à condition qu’il corrige ses erreurs.

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Onze fédérations du continent, dont certaines entretiennent pourtant des relations amicales avec celle du royaume alaouite, ont opté pour le projet nord-américain. L’Afrique du Sud, la Namibie, le Zimbabwe et le Liberia avaient annoncé leurs intentions avant le scrutin. Les fédérations du Bénin, du Botswana, du Cap-Vert, de la Guinée, du Lesotho, du Mozambique et de la Sierra Leone ont elles aussi voté pour le projet United 2026. La Russie, dont la voix était selon les observateurs promise au Maroc, a elle aussi choisi le dossier américain. Fidèle allié de son puissant voisin, le Bélarus a, lui, voté… pour le projet marocain.

À l’inverse, des États africains réputés proches des États-Unis – le Rwanda, le Soudan du Sud et le Kenya, par exemple – ont apporté leur soutien à la candidature marocaine, preuve supplémentaire que les impératifs géopolitiques ou économiques ne priment pas partout. Il est vrai aussi que le Rwanda et le Soudan du Sud entretiennent des rapports compliqués avec l’administration Trump, qui leur reproche leur implication dans les conflits locaux.

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L’Iran, avec qui le Maroc a récemment rompu en raison du soutien supposé de Téhéran au front Polisario et dont la relation conflictuelle avec les États-Unis est connue, s’est distingué en étant le seul à appuyer sur le bouton « aucune des candidatures ».

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