Côte d’Ivoire – Souleymane Diarrassouba : « L’amélioration de l’outil industriel doit créer entre 300 000 et 400 000 emplois »
Le titulaire du portefeuille de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, qui a aussi repris celui des Mines et de l’Industrie, revient sur la stratégie mise en place pour rendre la croissance encore plus inclusive.
![Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce. © Jacques Torregano/Divergence/AFRICA CEO FORUM/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/04/05/jt0965640.jpg)
Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce. © Jacques Torregano/Divergence/AFRICA CEO FORUM/JA
![Le quartier du Plateau, à Abidjan, où l’entreprise rénove la tour Shell. © Jacques Torregano pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/03/09/20484hr_-e1521567363121.jpg)
Côte d’Ivoire : deuxième souffle
Nouveaux équilibres politiques, frémissement économique, multiplication des projets d’envergure, dynamisme culturel… La métamorphose du pays, tous domaines confondus, se poursuit.
Jeune Afrique : La Côte d’Ivoire veut faire de l’industrie un pilier de sa croissance. Avec quels mécanismes et à quelle échéance ?
Souleymane Diarrassouba : Le pays doit exporter des produits finis et consommer les produits manufacturés localement. Des complexes industriels sont en cours de création. La Côte d’Ivoire a l’avantage de pouvoir s’appuyer sur un tissu industriel relativement important dans le commerce interafricain.
En 2017, l’industrie a représenté 27,8 % du PIB, et nous voulons atteindre 30 % en 2020. Nous avons adopté une stratégie qui vise à accroître de façon significative la contribution du secteur industriel à la création de richesses et d’emplois.
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Mais, en 2018, la Côte d’Ivoire a exporté encore plus de matières premières brutes. Comment inverser cette tendance ?
Notre stratégie porte sur le développement agro-industriel de nos filières clés, afin de transformer localement 50 % de notre production de cacao et d’anacarde par exemple. Nous avons mis en place divers mécanismes, avec les broyeurs, pour les inciter à augmenter leurs capacités.
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