Côte d’Ivoire : quand le peintre Jean-Michel Basquiat découvrait Korhogo
En 1986, alors qu’il est déjà une icône de l’underground new-yorkais, le peintre américain Jean-Michel Basquiat se rend à Korhogo, en Côte d’Ivoire, où la sculpture a conservé toute sa puissance mystique.
Côte d’Ivoire : deuxième souffle
Nouveaux équilibres politiques, frémissement économique, multiplication des projets d’envergure, dynamisme culturel… La métamorphose du pays, tous domaines confondus, se poursuit.
En cette fin d’octobre 1986, Jean-Michel Basquiat prend la route du nord de la Côte d’Ivoire. Le peintre américain est arrivé quelques jours plus tôt à Abidjan pour une exposition présentant certains de ses tableaux au Centre culturel français (CCF). C’est la première fois qu’il met les pieds en Afrique. Du haut de ses 25 ans, il est déjà une icône de l’underground new-yorkais. Le monde s’arrache ses toiles, mais dans la cité ivoirienne, son œuvre torturée laisse plus dubitatif.
Il m’a simplement dit : je veux découvrir l’Afrique
« Je ne resterai pas longtemps devant ces tableaux », aurait ainsi lâché Georges Courrèges, l’influent directeur du CCF, devant Kaïdin. De son vrai nom Monique Le Houelleur, cette artiste alors installée en Côte d’Ivoire depuis quelques années est chargée de guider Basquiat. Le jeune homme d’origine haïtienne n’a qu’une envie, quitter la grande ville. Cela fait longtemps qu’il fantasme le continent. « Il m’a simplement dit : je veux découvrir l’Afrique », se souvient-elle.
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