Présidentielle en Côte d’Ivoire : le parti Lider peine à trouver ses électeurs
Entre dissidence et échecs électoraux, le mouvement Liberté et démocratie pour la République, de Mamadou Koulibaly, est à la croisée des chemins.
Côte d’Ivoire : deuxième souffle
Nouveaux équilibres politiques, frémissement économique, multiplication des projets d’envergure, dynamisme culturel… La métamorphose du pays, tous domaines confondus, se poursuit.
Créé le 14 juillet 2011 par celui qui était alors le président de l’Assemblée nationale et, par intérim, le patron du Front patriotique ivoirien (FPI), le mouvement Liberté et démocratie pour la République (Lider) n’a jamais vraiment trouvé ses électeurs. Pourtant, quand Mamadou Koulibaly démissionne et part à la tête d’un groupe de jeunes cadres, tous les observateurs prédisent un séisme au sein du parti de Laurent Gbagbo. Mais Mamadou Koulibaly ne réussit pas à entraîner la base, restée fidèle au chef, détenu dans le Nord depuis sa chute, en avril.
En décembre, le nouveau parti enregistre son premier camouflet public. Alors qu’il présentait plusieurs candidats aux législatives, il ne remporte aucune circonscription. Pis, le président du Lider, candidat en tant que député sortant à Koumassi (Abidjan), récolte à peine 2 % des voix.
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Cinq ans plus tard, le parti peut se consoler avec l’élection d’un député à Azaguié, la circonscription natale de Koulibaly. Après le rendez-vous manqué de la présidentielle de 2015, le bilan reste bien maigre. Au point de provoquer quelques tensions au sein d’une formation structurée par et pour son fondateur.
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