Maroc : la garde rapprochée d’Abdelilah Benkirane
Le leader marocain renforce ses positions au sein du Parti de la justice et du développement (PJD). En janvier, ses fidèles se sont imposés au conseil national, le Parlement du parti, bien que Saadeddine El Othmani, le chef du gouvernement, ait mis la main sur le secrétariat général.
• Abdelali Hamidine
Secrétaire général du conseil national du PJD. Influent au sein de la jeunesse du parti, dont il a été un membre éminent.
A l’oreille de Mohamed Amekraz, le patron de la Chabiba, et de Khalid Boukarii, ex-patron de la jeunesse et dirigeant du PJD dans la région de Fès.
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• Bilal Talidi
Écrit pour le quotidien marocain Akhbar Al Youm et pour le quotidien panarabe Al Quds Al Arabi. Visiteur du soir du zaïm. A des relations amicales avec des intellectuels de gauche. Auteur du Séisme politique, dans lequel il analyse le remplacement de Benkirane par El Othmani en 2017.
• Nabil Chikhi
Chef du groupe parlementaire PJD à la Deuxième chambre. Homme fort du mouvement islamiste à Salé, dont il a dirigé la section locale, une terre réputée favorable à Benkirane. Une autre personnalité, Jamaa Moatassim, actuel directeur de cabinet d’El Othmani, est originaire de cette région.
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• Amina Mae El Aïnine
Jeune députée, très médiatique. Travaille sous la houlette de Driss El Azami El Idrissi, patron du groupe parlementaire PJD et candidat malheureux à la tête du parti face à El Othmani, en 2017.
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