[Édito] Mauritanie : du vieux et du neuf
Modernisation de Nouakchott pour accueillir le 31e sommet de l’Union africaine, retour des touristes dans le Nord, promesse d’un renouveau politique avec les élections législatives et locales de septembre… En Mauritanie, la fin de l’année s’annonce passionnante.
Nomade mauritanienne marchant dans le désert, aux frontières de Chinguetti, sur les plateaux désertiques de l’Adrar, le 13 mars 2007 (illustration). © Schalk van Zuydam/AP/SIPA
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Alain Faujas
Alain Faujas est spécialisé en macro-économie.
Publié le 29 juin 2018 Lecture : 2 minutes.
Mauritanie : bouffée d’air frais
Côte politique, fini le boycott des élections par l’opposition. Côté économique, la croissance est de retour. Le pays hôte du 31e sommet de l’UA respire un peu mieux.
En Mauritanie, les événements se répètent. Certains, comme la sécheresse, qui l’a déjà affectée à plusieurs reprises, sont douloureux. En 2017, elle a « brûlé » ses pâturages et appauvri encore un peu plus ses éleveurs, contraints de brader leurs troupeaux.
D’autres sont heureux. Après l’organisation, il y a deux ans, du sommet de la Ligue arabe (qui ne fut cependant qu’un demi-succès), Nouakchott accueille cette année le 31e sommet de l’Union africaine. L’occasion pour la capitale de moderniser 22 km de voiries, de faire disparaître les ordures de son centre-ville (déjà privilégié) et de s’offrir un deuxième centre de congrès, non loin de son nouvel aéroport.
Même si on se fait un peu de souci pour l’hébergement des quelque 3 000 invités au sommet – on recense 1 500 lits hôteliers à Nouakchott –, la Mauritanie va être pendant plusieurs jours l’œil de l’Afrique.
