Mauritanie : les partenariats public-privé, un mariage contrarié

Favorisés par l’État pour développer les infrastructures, les partenariats public-privé sont freinés par la méfiance entre le monde de l’administration et celui de l’entreprise.

L’aéroport de Nouakchott-Oumtounsy, en Mauritanie, inauguré en 2016. © SAM

L’aéroport de Nouakchott-Oumtounsy, en Mauritanie, inauguré en 2016. © SAM

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 2 juillet 2018 Lecture : 2 minutes.

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. © AMI pour J.A.
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Mauritanie : bouffée d’air frais

Côte politique, fini le boycott des élections par l’opposition. Côté économique, la croissance est de retour. Le pays hôte du 31e sommet de l’UA respire un peu mieux.

Sommaire

Comme tous les pays en développement, la Mauritanie a un énorme besoin de fonds pour combler ses déficits en infrastructures, et ses capacités de financement autonome sont faibles. Son fort taux d’endettement (supérieur à 70 % de son PIB) l’empêche d’avoir recours aux marchés financiers. La Société nationale des industries minières, « vache à lait » de l’État, a souffert de la chute du prix du fer et n’est plus en état de financer tout et n’importe quoi…

Le gouvernement a compris qu’il était temps de se tourner vers les capitaux privés pour accélérer la croissance et l’emploi. Avec le concours de la Banque mondiale (30 millions de dollars [25,9 millions d’euros]), une loi organisant les partenariats public-privé (PPP) a été adoptée, et ses décrets d’application ont été publiés en novembre 2017.

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