Mauritanie : promotion X-Men à l’École supérieure polytechnique de Nouakchott

L’École supérieure polytechnique de Nouakchott forme des ingénieurs et prépare ses élèves au concours d’entrée à son prestigieux pendant français.

Sur le campus de l’École supérieure polytechnique de Nouakchott, dans le centre de la capitale. © Doauda Corera pour JA

Sur le campus de l’École supérieure polytechnique de Nouakchott, dans le centre de la capitale. © Doauda Corera pour JA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 2 juillet 2018 Lecture : 3 minutes.

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. © AMI pour J.A.
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Mauritanie : bouffée d’air frais

Côte politique, fini le boycott des élections par l’opposition. Côté économique, la croissance est de retour. Le pays hôte du 31e sommet de l’UA respire un peu mieux.

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Le colonel-ingénieur Mohamed Ould Mohamed Mahmoud n’est pas peu fier : sept élèves de l’École supérieure polytechnique (ESP) de Nouakchott, qu’il dirige, viennent d’être déclarés admissibles au concours d’entrée à Polytechnique (surnommée l’X), en France – un contingent supérieur à ceux du Maroc et de la Tunisie ! C’est une consécration pour la politique élitiste voulue par le chef de l’État afin de contrebalancer la médiocrité du système éducatif mauritanien, qui obligeait les meilleurs à se former à l’étranger pour devenir ingénieurs.

Créée par décret en 2011, l’ESP est placée sous la double tutelle de l’armée et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, mais c’est le budget des armées qui l’a financée. Son objectif est de former les ingénieurs, les praticiens, les académiciens et les managers dont manque la Mauritanie. Pour cela, elle a reçu pour mission d’assurer une formation initiale débouchant sur le diplôme d’ingénieur d’État, sur le doctorat et sur des formations continues.

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