Maroc : quand le Hirak fait un live sur Facebook
Vendredi 26 mai 2017. Stupeur sur Facebook : une vidéo montrant un homme interrompant un prêche dans une mosquée d’Al Hoceima tourne en boucle.
Maroc : sous les claviers, la plage
Baisse du pouvoir d’achat, criminalité, violence en milieu scolaire… Les réseaux sociaux sont au cœur du débat public au Maroc. Démonstration en neuf points.
C’est la toute dernière prouesse de Nasser Zefzafi, leader de la contestation rifaine, visible sur le réseau social. La dernière du Hirak du Rif, aussi. Pendant des semaines, les internautes ont pu suivre cette révolte en direct.
L’ampleur du mouvement est telle qu’elle lui vaut le soutien de nombreuses villes, dont Rabat, qui accueille, le 11 juin 2017, une marche nationale d’une taille inégalée depuis les protestations de 2011. Un an plus tard, Nasser Zefzafi et 53 accusés sont lourdement condamnés avec des peines de prison ferme allant de 2 à 20 ans. Là encore, les réseaux sociaux sont au cœur du processus : le procureur général a utilisé des propos postés sur Facebook pour incriminer et confondre certains de ces militants auxquels ces posts étaient attribués.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles