La formation des cadres, un maillon essentiel de la gestion portuaire
Les liens personnels jouant parfois un rôle clé dans les relations d’affaires, les instituts portuaires français se trouvent en première ligne pour tisser des rapports privilégiés avec les acteurs africains de la filière.
Ports africains : l’Europe place ses pions
En nouant des partenariats avec les terminaux du continent, les Européens veulent contenir l’avancée de leurs rivaux asiatiques.
L’Institut portuaire d’enseignement et de recherche havrais participe, depuis une décennie, à la dynamique de féminisation des cadres. Alors qu’elles étaient cantonnées à des fonctions de DRH, de directrice marketing ou de la communication dans les ports du continent, des femmes qui ont suivi la formation ont pu accéder à des postes de directeur général – à Bolloré : la carte des 7 litiges portuaires du groupe français en Afrique">Conakry et à Cotonou – ou de directeur général adjoint – à Abidjan.
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De son côté, l’Institut de formation du Port de Marseille Fos a accompagné pendant deux ans des agents sur le Port autonome d’Abidjan dans le cadre d’un financement de 250 000 euros de la Banque mondiale. Il organise aussi des sessions de formation, comme à Lomé sur la gestion des sinistres, ou à Djibouti sur l’hygiène et la sécurité. Trois contrats de coopération ont ainsi été conclus en 2017 avec Conakry, Alexandrie et le groupe Services portuaires, qui gère les ports algériens. D’autres accords sont en cours de signature avec Douala et Dakar.
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