Nigeria : Femi Otedola et les limites du réseau de transmission d’électricité

Proche de l’ex-président Jonathan, Femi Otedola est l’un des investisseurs phares du secteur de l’électricité au Nigeria.

Femi Otedola, le 7 juillet 2007, à Lagos. © PIUS UTOMI EKPEI/ AFP

Femi Otedola, le 7 juillet 2007, à Lagos. © PIUS UTOMI EKPEI/ AFP

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 15 juillet 2018 Lecture : 1 minute.

Lignes électriques à haute tension sur le site d’Egbin, près de Lagos, le 4 décembre 2015. © Akintunde Akinleye/REUTERS
Issu du dossier

Électricité : le Nigeria face à l’échec de la privatisation du secteur

Le secteur de l’électricité est au bord du gouffre au Nigeria. Un état des lieux inquiétant, cinq ans après une grande réforme de privatisation que l’État n’a pas su accompagner.

Sommaire

Proche de l’ex-président Jonathan, Femi Otedola est l’un des investisseurs phares du secteur. Sur son compte Twitter, il indiquait au début de 2018 avoir injecté 350 millions de dollars dans la centrale électrique de Geregu, au sud d’Abuja, rachetée pour 132 millions de dollars au moment de sa privatisation en 2013.

L’homme d’affaires, qui a fait fortune dans l’extraction et la distribution pétrolière avec son groupe Forte Oil, a annoncé avoir fait passer la capacité de production de l’usine de 414 à 434 MW. Mais il rapportait l’an dernier être toujours limité par la capacité du réseau de transport pour faire tourner ses turbines à plein régime. Otedola est aussi l’un des actionnaires de Zenith Bank Plc and United Bank for Africa (UBA), cette dernière étant la plus exposée aux créances douteuses contractées auprès du secteur électrique.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image