Sa maison est sous scellés depuis dix ans. « Al oustad » (« le professeur »), qui dirige la puissante association islamiste Al Adl Wal Ihsane (« Justice et Bienfaisance »), est l’un des premiers opposants du Maroc. Il est le « secrétaire général » d’une Jamaâ qui n’a connu qu’un seul guide (« mourchid »), son fondateur, Cheikh Yassine, décédé en 2012.
Yassir Abbadi est son jeune fils. Il gère une chaîne YouTube et une page Facebook, où se mêlent esprit « feel good » et critique sociale. Friand de nouvelles technologies, il est actif sur les réseaux de soutien à la Palestine et applaudit les manifestants du Rif.
Abdelouahed Moutawakil
Abdelouahed Moutawakil est le dirigeant du Cercle politique de la Jamaâ. Il est diplômé de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). Avec Omar Iharchane, un autre universitaire anglophone, il jette des ponts entre la Jamaâ et la gauche marocaine. Ils se déplacent régulièrement à l’étranger, à l’invitation de think tanks.
Fathallah Arsalane
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Épaulé par Hassan Bennajeh, son cadet, Fathallah Arsalane a de nombreuses relations dans la presse nationale. Il est l’un des interlocuteurs des autres organisations islamistes marocaines, notamment celles qui sont intégrées à la vie parlementaire, dont le PJD, membre de la coalition gouvernementale.
Abdelkrim Alami
Abdelkrim Alami est le dirigeant du Majlis al-choura, l’organe législatif de l’organisation. Réputé conservateur, il s’occupe aussi de prédication. Il a été très présent lors de la prise de fonction d’Abbadi, en 2012.
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