Côte d’Ivoire – Bombardement de Bouaké : un mort à la barre

Dans son réquisitoire, le 25 juin, François Molins, le procureur de Paris, a demandé le renvoi d’Ange Magloire Gnanduillet devant la cour d’assises pour assassinat. Mais ce prévenu ne se présentera jamais devant les juges.

Un des Sukhoi-25 détruits par les Français en représailles au bombardement de Bouaké. © PASCAL GUYOT/AFP

Un des Sukhoi-25 détruits par les Français en représailles au bombardement de Bouaké. © PASCAL GUYOT/AFP

Publié le 24 juillet 2018 Lecture : 0 minute.

L’ex-capitaine de l’armée de l’air ivoirienne est en effet décédé il y a deux ans, à Abidjan. Il était soupçonné d’être l’un des pilotes des Sukhoï qui bombardèrent Bouaké en 2004, tuant neuf soldats français et un civil américain.

Quatorze ans après les faits, le procès de ce qui prend l’allure d’une affaire d’État pourrait s’ouvrir prochainement en France.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image