Maroc : Le Boulevard, un festival pas comme les autres

Du 14 au 23 septembre, Casablanca accueillera la 18e édition de ce rendez-vous underground qui a permis l’émergence d’une scène alternative nationale.

Le festival L’Boulevard. © Zakaria Latouri

Le festival L’Boulevard. © Zakaria Latouri

fahhd iraqi

Publié le 3 août 2018 Lecture : 3 minutes.

Étudiants de la faculté Ben M’sik de Casablanca. © Camille Millerand/Divergence
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Maroc : l’atout jeunes

Qu’ils soient diplômés ou non, les 15-34 ans sont l’une des principales ressources du royaume. Formation, accès à l’emploi, à la culture : il est temps qu’ils profitent un peu plus de la croissance.

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Coiffures rock, style punk, du heavy metal à fond… C’est un Maroc méconnu que Le Boulevard des jeunes musiciens, communément appelé L’Boulevard, a permis de révéler dès son lancement, à la veille des années 2000, dans le sillage de l’ouverture engagée par Mohammed VI après son accession au trône.

Une ambiance de feu qui a rendu imberbes les islamistes de l’époque. « Les conservateurs ont utilisé tous les arguments pour nous combattre quand le festival a commencé à prendre de l’ampleur et à représenter un véritable phénomène de société, mais les choses ont beaucoup changé depuis, car nous-mêmes avons travaillé notre image », résume Mohamed Merhari, dit Momo, l’un des cofondateurs de l’événement.

>>> À LIRE – Mohamed Merhari : « Au début du L’Boulevard, le Hip Hop était un truc de damnés » 

Au fil des années, L’Boulevard s’est fait une place de choix dans le calendrier des festivals urbains du continent. D’autant que les censeurs autoproclamés ont dû ronger leur frein à partir de 2009, quand un geste royal est venu cautionner le rendez-vous artistique.

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