Angola : à Luanda, dans les coulisses du Palais de fer

À Luanda, la fondation Sindika Dokolo abrite des expositions, l’atelier de l’artiste Fernando Alvim, et quelques rancœurs.

Le bâtiment, situé au centre de la capitale, a été aménagé pour accueillir des accrochages temporaires. © Bruno Fonseca pour ja

Le bâtiment, situé au centre de la capitale, a été aménagé pour accueillir des accrochages temporaires. © Bruno Fonseca pour ja

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 8 août 2018 Lecture : 5 minutes.

Avec ses murs jaune poussin, son jardin verdoyant et ses allées proprettes, ceinturée par des tours modernes et vieillottes, la bâtisse à deux niveaux est comme un îlot de résistance au milieu de la friche urbaine. Sa structure en fer lui a donné son nom, le Palacio de Ferro. Abandonné durant les vingt-sept années de guerre civile, il est finalement rénové en 2009 par la société brésilienne Odebrecht grâce au financement du diamantaire angolais Endiama.

Il abrite aujourd’hui la fondation Sindika Dokolo. Une occupation encadrée par un accord de gestion signé avec le ministère de la Culture, à qui appartient ce joyau architectural du XIXe siècle. La fondation Dokolo a notamment financé des aménagements pour accueillir des expositions provisoires.

Pour tous les Luandais, le Palais de fer est intimement lié à la France – et non à l’ancien colon portugais. Ils sont en effet persuadés qu’il s’agit de l’œuvre de l’illustre Gustave Eiffel, connu pour ses constructions métalliques et sa fameuse tour Eiffel, symbole immuable de Paris. Le 14 juillet 2017, l’ambassadeur de France en Angola, Sylvain Itté, a mis un terme à cette croyance.

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