Algérie – Affaire Kamel Chikhi : la chute du système Abdelghani Hamel, ancien chef de la police

Dans sa chute, Abdelghani Hamel, ancien patron de la police nationale, emporte plusieurs officiers supérieurs de la police, révoqués, écartés ou admis à la retraite. La « déhamélisation » est en cours.

Il paraît peu probable que le général-major Abdelghani Hamel ait pu méconnaître les activités de son fils, gérant d’un port sec à Oran. © Sidali/New Press/SIPA

Il paraît peu probable que le général-major Abdelghani Hamel ait pu méconnaître les activités de son fils, gérant d’un port sec à Oran. © Sidali/New Press/SIPA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 16 août 2018 Lecture : 2 minutes.

La plus grosse prise dans cette affaire est sans conteste Abdelghani Hamel. Le 21 juin, le général-major est à New York pour le 2e Sommet des chefs de police des pays membres de l’Assemblée générale de l’ONU. Une semaine plus tard, il n’est plus rien. Le 25 juin au soir, à la veille de son éviction, l’homme tentait encore de sauver sa tête auprès de Saïd Bouteflika, influent conseiller à la présidence. En vain. Le frère cadet du chef de l’État ne bougera pas le petit doigt pour lui épargner la disgrâce.

Patron de la police nationale depuis 2010, Hamel était devenu au fil des années un personnage puissant, avec 200 000 hommes à sa solde et des moyens quasi illimités. Sa chute signe la fin de ses ambitions politiques. Dans son sillage il emporte plusieurs officiers supérieurs de la police, révoqués, écartés ou admis à la retraite, dont le chef de la police de l’aéroport international d’Alger et son homologue du port de la capitale.

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