[Analyse] RDC : une fragile reprise économique
Si l’économie congolaise se porte mieux, beaucoup reste encore à faire. Le pays fait notamment toujours partie des mauvais élèves quant au climat des affaires.
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Alain Faujas
Alain Faujas est spécialisé en macro-économie.
Publié le 23 août 2018 Lecture : 3 minutes.
RDC : grandeur nature
Les candidats à la présidentielle sont désormais connus. Quelle que soit l’issue du scrutin, prévu en décembre, les défis politiques, économiques et sociaux à relever sont aussi immenses que le sont le pays, ses démons et ses atouts.
L’économie se porte mieux. La chute des prix des matières premières avait provoqué, en 2015, un fort recul de la croissance. Leur remontée corrige peu à peu cet effet négatif : le produit intérieur brut a progressé de 2,4 % en 2016, de 3,7 % en 2017, et pourrait accélérer à 3,8 % en 2019, selon la Banque mondiale.
Il est vrai que le cours du cobalt a bondi l’an dernier de 127 % ; celui du coltan, de 59 % ; et celui du cuivre, de 13 %. Ce regain a permis de stopper la dégringolade. « Le gouvernement a fait d’énormes efforts budgétaires, rappelle Bob David Nzoimbengene, associé en charge du bureau de Deloitte en RDC.
Beaucoup reste à faire
Certes, l’inflation a dépassé les 45 % en 2017, mais la dépréciation continue du franc congolais par rapport au dollar s’est arrêtée, l’exécution du budget en devises de l’exercice en cours se solde par un excédent à la fin juin, augmentant ainsi les réserves à environ cinq semaines d’importations des biens et services. »
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RDC : grandeur nature
Les candidats à la présidentielle sont désormais connus. Quelle que soit l’issue du scrutin, prévu en décembre, les défis politiques, économiques et sociaux à relever sont aussi immenses que le sont le pays, ses démons et ses atouts.
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