L’ambassadeur de France quitte Nouakchott, une nouvelle réunion sur la crise en Libye à Dakar…

Joël Meyer qui son poste d’ambassadeur de France en Mauritanie à la fin de l’année, le député français Hervé Berville propose une refonte de l’aide française et européenne, la Fondation Brazzaville organisera une nouvelle réunion sur la crise libyenne à Dakar… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.

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Publié le 13 août 2018 Lecture : 1 minute.

• France-Mauritanie : Meyer quitte les dunes

En poste depuis 2014, Joël Meyer, l’ambassadeur de France, quittera la Mauritanie à la fin de l’année. Il aurait dû partir en 2017, mais, faute d’affectation, avait été reconduit dans ses fonctions. Très actif, il a beaucoup œuvré pour que le Quai d’Orsay retire la ville de Chinguetti de sa zone rouge (« formellement déconseillée aux voyageurs »).

Pierre Thénard, directeur des relations internationales à l’ENA et ex-consul général de France à Tanger (2011-2013), se positionne pour lui succéder.

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• France : l’aide selon Berville

Autour du 20 août, Hervé Berville, député LREM, devrait remettre à Emmanuel Macron son rapport sur une nouvelle politique d’aide au développement. Il y propose la nomination d’un Commissaire européen chargé des relations Europe-Afrique, l’envoi de « jeunes experts internationaux », l’augmentation de 70 à 250 millions d’euros du Fonds d’urgence humanitaire et un changement de nom pour l’AFD, qui deviendrait « France Partenariats ».

 >>> À LIRE – Aide au développement : la France affirme placer l’Afrique en tête de sa nouvelle stratégie  

• Libye : une nouvelle réunion prévue à Dakar

Engagée dans une médiation entre les différents protagonistes du conflit libyen, la Fondation Brazzaville, qui avait organisé une réunion à Dakar en mai, en organisera une seconde dans la capitale sénégalaise avant la fin d’octobre.

La liste des participants, qui n’avait pas été communiquée aux invités en mai afin qu’ils ne prennent pas prétexte de la présence de parties hostiles pour refuser de venir, le sera cette fois. L’ONG dirigée par l’homme d’affaires français Jean-Yves Ollivier a bon espoir de voir le maréchal Khalifa Haftar, absent lors de la première session, participer aux débats.

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 >>> À LIRE – Khalifa Haftar : « La Libye n’est pas encore mûre pour la démocratie »  

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