France-Gabon : l’AFD poursuivie à Paris par des associations de la société civile

Des associations de la société civile gabonaise ont poursuivi l’Agence française de développement (AFD) pour l’accord d’un prêt de 75 millions d’euros, dont l’objectif serait, selon elles, de « maintenir en place le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba ».

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba au sommet Union africaine-Union européenne le 29 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © Diomande Ble Blonde/AP/SIPA

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba au sommet Union africaine-Union européenne le 29 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. © Diomande Ble Blonde/AP/SIPA

Publié le 4 septembre 2018 Lecture : 0 minute.

Le 19 août, trois associations de la société civile gabonaise, représentées par Me William Woll, ont déposé une requête devant le tribunal administratif de Paris. Leur objectif : faire annuler la garantie que l’État français a accordée à un prêt que l’AFD a consenti au Gabon le 11 juin.

Selon les plaignants, ce prêt de 75 millions d’euros « n’a pas pour objet réel de […] concourir au développement du pays », mais de « maintenir en place le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba ».

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