Congo – Guy-Parfait Kolélas : « Le pays est aux antipodes du développement »

S’il déplore le trop-plein d’optimisme de l’exécutif, le député de Kinkala, Guy-Brice Parfait Kolélas, appelle à l’organisation de pourparlers inclusifs.

Guy-Parfait Kolélas © Steeve Rodric pour JA

Guy-Parfait Kolélas © Steeve Rodric pour JA

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Publié le 6 septembre 2018 Lecture : 2 minutes.

Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.
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Le Congo à l’heure des comptes

Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.

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Son « Congo qui va mal » contraste avec celui, « bien loin de la banqueroute », qu’esquissait Denis Sassou Nguesso dans son message à la nation du 14 août. L’opposant et ancien ministre Guy-Brice Parfait Kolélas (59 ans) estime en effet qu’aujourd’hui « le pays se trouve aux antipodes du développement ». Selon lui, tous les indicateurs économiques sont au rouge, les conditions de vie des Congolais ne cessent de se dégrader, et la bonne gouvernance n’est pas au rendez-vous.

Tout comme ses lieutenants de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), qu’il a brièvement réunis le 17 août, le député de Kinkala déplore l’« autosatisfaction permanente du chef de l’État ». Ce soir-là, Denis Sassou Nguesso a en effet peint un tableau de la situation économique et sociale du pays plutôt optimiste, soulignant un « retour progressif de la paix dans le département du Pool », des « avancées » dans les négociations avec le FMI pour garantir le « retour aux équilibres macroéconomiques », etc.

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