Congo : Adriana Talansi, haute couture et savoir-faire ancestral
En matière d’élégance, les griffes françaises et italiennes continuent d’avoir les faveurs de la clientèle. Pourtant, le pays ne manque pas de stylistes de talent. Comme Adriana Talansi.
Le Congo à l’heure des comptes
Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.
Héritière d’une lignée de trois générations de couturières, Adriana Talansi s’est dans un premier temps orientée vers une tout autre carrière. Après un baccalauréat en gestion, elle a fait des débuts en tant qu’assistante de direction. Le décès d’un proche, en 2011, agit comme un électrochoc. La jeune femme, qui a alors 20 ans, démissionne, prend des cours de dessin en ligne et se forme pendant deux ans auprès des couturiers Maître Fall et Aimé Christian. En 2014, elle lance sa première collection, qu’elle baptise « Simple et sublime ». La même année, elle remporte la première édition du prix Sorom Fashion Independance Women, à la Brazza Fashion Night, et est choisie par le comité de Miss Cabinda, en Angola, pour habiller ses candidates.
Depuis, les collections de la maison Talansi s’enchaînent, les prix et les podiums aussi. La créatrice a participé à des festivals de la mode à Dubaï (Émirats arabes unis), Londres (Royaume-Uni), Mombasa (Kenya), Lomé (Togo) et Pointe-Noire – où la 5e édition du Carrousel international de la mode s’est tenue à la mi-mai. Ses modèles ont défilé sur le catwalk du Radisson Blu lors de la Fashion Week de Dakar. Ils seront à Lagos, à la mi-septembre, pour l’Africa Fashion Week Nigeria.
Bien s’informer, mieux décider
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