Congo – industries extractives : fertile potasse

Après huit ans d’exploration, l’australien Kore Potash table sur une entrée en production d’ici à 2020 de son projet Kola, dans le Kouilou. Un gisement de classe mondiale.

Un morceau du minerai qui donne de la potasse extrait de la mine de Soligorsk, en Biélorussie. © Fotolia

Un morceau du minerai qui donne de la potasse extrait de la mine de Soligorsk, en Biélorussie. © Fotolia

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Publié le 6 septembre 2018 Lecture : 3 minutes.

Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.
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Le Congo à l’heure des comptes

Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.

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Pour la première fois depuis longtemps, l’économie congolaise devrait bénéficier d’une certaine concordance des temps dans les mois qui viennent. Contraintes par le FMI de maîtriser les finances publiques et de trouver de nouvelles sources budgétaires, les autorités du pays voient les cours pétroliers reprendre de la vigueur, pendant que les projets miniers commencent à entrer en phase de production. Ce sera bientôt le cas des gisements de potasse.

Le Congo nourrit de grandes ambitions pour ce minerai (commercialisable comme fertilisant), dont il espère extraire rapidement 6 % des volumes mondiaux, ce qui ferait de lui « le premier producteur africain », pour reprendre l’expression employée par le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba.

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