Obsèques au Congo : entre démesure et solidarité

Réconfort pour la famille en deuil, hommage au défunt, les matanga sont un temps fort de la vie sociale. L’occasion, aussi, de se montrer et de s’encanailler.

Après un enterrement, des groupes de jeunes profitent du deuil avec des tenues sombres pour rendre hommage au defunt, à Madibou, dans le sud de Brazzaville. © Baudouin Mouanda pour JA

Après un enterrement, des groupes de jeunes profitent du deuil avec des tenues sombres pour rendre hommage au defunt, à Madibou, dans le sud de Brazzaville. © Baudouin Mouanda pour JA

Publié le 6 septembre 2018 Lecture : 4 minutes.

Dans une rue de Brazzaville, en 2016 (Illustration). © Baudouin Mouanda pour JA.
Issu du dossier

Le Congo à l’heure des comptes

Pour sortir de la crise, l’État a amorcé une stratégie visant à restructurer la dette, relancer la croissance hors hydrocarbures et améliorer les conditions de vie. Surtout, il s’engage à plus de transparence.

Sommaire

Une route barrée à la circulation. Des banderoles, des kakémonos et des petits stands de boissons qui s’entassent sur la chaussée. Et tout un quartier de Brazzaville vibrant au son des mélopées du groupe à la mode, qui joue en live, alors qu’à la nuit tombée élégantes et élégants émergent de centaines de 4×4 aux vitres fumées pour se presser sous les dizaines de chapiteaux dressés pour l’occasion…

Bien s’informer, mieux décider

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