Gbagbo adoube Adou en Côte d’Ivoire, l’opposition en quête d’union au Gabon, ralliement de l’UPC à Akere Muna…

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Publié le 5 septembre 2018 Lecture : 1 minute.

Côte d’Ivoire : Gbagbo adoube Adou

Laurent Gbagbo, lors de l'ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale à La Haye le 19 février 2013. © Michael Kooren/AP/SIPA

Laurent Gbagbo, lors de l'ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale à La Haye le 19 février 2013. © Michael Kooren/AP/SIPA

Laurent Gbagbo a confirmé qu’il avait choisi le secrétaire général du FPI, Assoa Adou (amnistié le 6 août), pour diriger le parti, et non Simone Gbagbo, son épouse. L’ex-chef de l’État avait déjà choisi Adou en 2014, quand ce dernier était rentré d’exil. Lors de leur entretien téléphonique, à la mi-août, Gbagbo lui a demandé de se réconcilier avec la branche dissidente du FPI, de Pascal Affi N’Guessan. Adou rendra visite à son mentor à La Haye. En attendant, il reçoit ses instructions par l’intermédiaire de Nadiana Bamba, la seconde femme de Gbagbo.

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Gabon : unis… ou presque

Alexandre Barro Chambrier. © Yvan G.Pictures pour J.A.

Alexandre Barro Chambrier. © Yvan G.Pictures pour J.A.

À l’approche du premier tour des législatives (6 octobre), les trois grands partis de l’opposition ont mis sur pied une stratégie commune.

L’Union nationale de Zacharie Myboto et le Rassemblement héritage et modernité d’Alexandre Barro-Chambrier présenteront un candidat commun dans toutes les circonscriptions dès le premier tour. Les Démocrates de Guy Nzouba-Ndama préfèrent faire cavalier seul, mais acceptent un accord de désistement pour le second tour (27 octobre).

Cameroun : comment l’UPC s’est ralliée à Muna

Akere Muna, avocat camerounais, alors président du Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine, et vice-président de Transparency International, le 9 mars 2011. © Nicolas Eyidi/Jeune Afrique

Akere Muna, avocat camerounais, alors président du Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine, et vice-président de Transparency International, le 9 mars 2011. © Nicolas Eyidi/Jeune Afrique

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C’est officiel depuis le 25 août : l’UPC se rallie à la candidature d’Akere Muna à la présidentielle. En réalité, un accord, négocié depuis janvier par ses proches, Alice Sadio et Daniel Etounga-Manguelle, puis par Chrétien Tabetsing, trésorier de sa campagne, était conclu depuis juillet.

Mais les partis s’étaient entendus pour ne l’annoncer qu’après la validation de la candidature de Muna, le 7 août. L’UPC souhaitait au préalable rassembler ses militants chargés de la campagne dans ses fiefs du Nyong-et-Kéllé et de la Sanaga-Maritime.

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