Ghana : la pauvreté stagne
Publié en avril, un rapport des Nations unies pointe l’accroissement des inégalités sous le gouvernement Akufo-Addo.
![Vendeuse de sachets d’eau à Accra, en décembre 2016. © Sunday Alamba/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/09/11/sipa_ap21987237_000008-e1536680365743.jpg)
Vendeuse de sachets d’eau à Accra, en décembre 2016. © Sunday Alamba/AP/SIPA
La lutte contre la pauvreté constitue l’un des points faibles du gouvernement Akufo-Addo, selon Philip Alston, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme. Dans un sévère rapport rendu en avril, le diplomate australien a fustigé la hausse des inégalités et le faible financement de la protection sociale : à peine 1,4 % du PIB, contre 2,1 % parmi les pairs africains.
Selon Alston, la forte croissance économique des dernières années n’a entraîné aucune réduction significative du nombre de pauvres (24 % de la population), tandis que celui des millionnaires en dollars n’a cessé de croître. Ils étaient 2 900 en 2016, contre 1 900 en 2006, soit une hausse de 52 % en dix ans, contre une hausse moyenne de 19 % en Afrique, selon The Wealth Report 2017.
Le gouvernement rappelle ses cinq programmes liés à la protection sociale, dont le revenu de subsistance contre la pauvreté (Leap), lancé en 2008 et qui couvre 213 000 ménages. Accra vise 350 000 familles d’ici à décembre.
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