Un lanceur d’alerte menacé à la BGFI en RDC, les suites de la suspension de France 2 au Gabon…

En RDC, un ancien contrôleur de gestion accuse l’ex-directeur de la BGFIBank de l’avoir menacé ; au Gabon, interrogations sur un recours de France 2, que la chaîne affirme ne pas avoir déposé… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.

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Publié le 10 septembre 2018 Lecture : 1 minute.

· RD Congo : un lanceur d’alerte à la BGFI

Après Jean-Jacques Lumumba, Guylain Luwere se retourne contre la BGFIBank RDC. Cet ancien contrôleur de gestion affirme avoir découvert, en avril 2017, des irrégularités faisant courir des risques à cette banque et avoir alerté Francis Selemani, le directeur général de l’époque, par ailleurs frère adoptif de Joseph Kabila.

Luwere accuse Selemani de l’avoir menacé avec une arme pour le faire taire. Il affirme aussi que des hommes cagoulés et armés l’ont ensuite enlevé et intimidé pendant plusieurs heures.

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Luwere a demandé l’asile en France, où il vit depuis juin 2017, ce qui lui a été dans un premier temps refusé. Il a depuis fait appel à la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique, que préside l’avocat français William Bourdon.

· Gabon : qui a plaidé la cause de France 2 ?

Le 28 août, la suspension des programmes de France 2 au Gabon, décidée à la suite de la rediffusion, le 16 août, d’une émission de Complément d’enquête intitulée « Le clan Bongo, une histoire française », était réduite de douze à trois mois.

La Haute Autorité gabonaise de la communication (HAC) expliquait avoir jugé « recevable » un recours en révision déposé par la chaîne française. Pourtant, selon nos informations, France 2 n’a présenté aucune requête. Contactée, la HAC n’a pas répondu à nos sollicitations.

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