Maroc : l’ex-jihadiste Bouchta Charef « demande pardon »

Bouchta Charef, ancien recruteur du Front Al Nosra en Syrie, avait affirmé en 2011 avoir été victime de sévices lors de sa détention dans les locaux de la DGST marocaine. Il dément aujourd’hui ces accusations.

L’ex-jihadiste marocain Bouchta Charef. © Capture d’écran Youtube

L’ex-jihadiste marocain Bouchta Charef. © Capture d’écran Youtube

Publié le 10 septembre 2018 Lecture : 1 minute.

Libéré le 24 août au terme de huit années de détention, l’ex-jihadiste marocain Bouchta Charef risque de mettre dans l’embarras les nombreuses ONG, tant marocaines qu’européennes, qui avaient dénoncé les tortures qu’aurait subies ce dernier au siège de la DGST à Témara.

Je jure devant Dieu que tout était inventé

Dans une vidéo réalisée en cachette dans sa cellule et largement diffusée sur YouTube début 2011, cet ex-recruteur du Front Al Nosra en Syrie soutenait avoir subi de multiples sévices, dont un viol au moyen d’une bouteille.

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« Je jure devant Dieu que tout était inventé, soutient désormais ce repenti d’Al-Qaïda dans un témoignage auquel JA a eu accès et qu’il s’apprête à rendre public. J’ai été manipulé par des activistes du Mouvement du 20-Février et je demande pardon à tous les Marocains. »

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