Infographie : l’insécurité alimentaire en recul au Maroc et en Algérie
Une personne sur neuf est affectée par l’insécurité alimentaire chronique dans le monde. En Afrique du Nord, les évolutions sont contrastées. La situation s’améliore au Maroc et en Algérie, se stabilise en Tunisie, mais se dégrade en Égypte.
Publié le 25 septembre 2018 Lecture : 1 minute.
La vue d’ensemble inquiète. Dans son dernier rapport, daté du 11 septembre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note que l’insécurité alimentaire chronique est repartie à la hausse depuis 2014. Elle affectait 821 millions de personnes dans le monde en 2017. Environ une sur neuf.
L’agence définit le concept comme « l’absence d’un accès sûr à une quantité suffisante d’aliments salubres et nutritifs propres à une croissance et à un développement normaux ainsi qu’à une vie saine ». Les causes sont multiples : indisponibilité d’aliments, pouvoir d’achat insuffisant, distribution inadaptée ou utilisation inadéquate des denrées alimentaires par les ménages.
Une situation aggravée par le choc climatique
La situation s’aggrave sur le continent en raison du choc climatique, l’une des principales causes des crises alimentaires en 2017. En dix ans, 43 millions d’Africains supplémentaires ont été victimes d’insécurité alimentaire. En Afrique du Nord, la situation s’améliore au Maroc et en Algérie, et se stabilise en Tunisie. En revanche, à l’est, l’Égypte voit sa situation se dégrader.
Dans les mêmes pays, en revanche, l’agence s’inquiète d’une prévalence croissante de l’obésité chez les adultes et du surpoids chez les enfants. Deux troubles qui augmentent le risque de maladies comme le diabète de type 2, l’hypertension, les maladies cardiaques et certains types de cancer. De quoi menacer, à moyen terme, la viabilité des systèmes de santé.