Mercury Public Affairs, cabinet de lobbying américain, met fin à son contrat avec le gouvernement camerounais
Mercury Public Affairs vient de mettre un terme au contrat qui le liait au gouvernement camerounais. Le cabinet de lobbying est notamment soupçonné d’avoir collaboré avec Paul Manafort, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump actuellement au centre d’une enquête de la justice américaine.
Paul Biya et plusieurs membres de son gouvernement, lors de la fête nationale, le 20 mai 2018. © DR / Twitter Cabinet civil de la présidence camerounaise.
Publié le 9 octobre 2018 Lecture : 1 minute.
Le 22 août, le cabinet américain de lobbying Mercury Public Affairs LLC a mis un terme au contrat qui le liait depuis le 1er août au gouvernement camerounais. Établi pour un an et sur la base d’une rémunération mensuelle de 100 000 dollars, ce contrat était mis en œuvre par un intermédiaire, TopCom SA, une société privée de consulting.
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Mercury Public Affairs LLC est soupçonné d’avoir collaboré avec Paul Manafort, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump, au centre de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller portant sur de présumées interférences russes durant la présidentielle américaine de 2016. Manafort a déclaré ce 14 septembre qu’il plaidait coupable.
Selon un responsable de TopCom SA, le Cameroun et la firme américaine avaient décidé de concert et avant cette annonce de mettre prématurément un terme à leur collaboration.
L’ambassade du Cameroun aux États-Unis a ensuite signé, le 19 septembre, un contrat avec un autre lobbyiste américain, Glover Park Group, courant jusqu’au 31 août 2019 et d’un montant de 51 000 dollars par mois. Contacté, Mercury Public Affairs n’a pas répondu à nos sollicitations.
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