Assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en Tunisie : le « J’accuse » d’un comité
Le Comité de défense des deux figures de la gauche tunisienne assassinés en 2013 affirme détenir des documents et des informations sur les commanditaires qui n’ont, pour l’instant, jamais été identifiés par la justice.
Tunisie : les affaires Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi relancées
Six ans après les assassinats des leaders de la gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, qui avaient ébranlé en 2013 la Tunisie post-révolutionnaire, les enquêtes pour retrouver leurs commanditaires ont été relancées par les révélations successives d’un comité de défense pugnace.
Le Comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, assassinés en 2013, ne baisse pas la garde. Après avoir dénoncé l’existence d’un « bras armé » d’Ennahdha lors d’une conférence de presse, le 2 octobre à Tunis, ce collectif d’avocats s’apprête à faire de nouvelles révélations à Alger.
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Des liens avec l’Algérie
Certains de ces conseils assurent que, selon les aveux du terroriste tunisien Abou Talha, cette « organisation occulte » du premier parti de l’Assemblée aurait apporté son appui à la conception de l’attaque du site gazier d’In Amenas, survenue en Algérie en janvier 2013.
Toujours selon eux, Sihem Bensedrine, la présidente de l’Instance Vérité et Dignité, par son empressement à vouloir récupérer les archives de la présidence tunisienne lors de l’investiture de Béji Caïd Essebsi, en janvier 2015, visait à mettre la main sur des documents liés à la mort de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.
Si leurs assassins ont été traduits en justice, les commanditaires, eux, n’ont jamais été identifiés.
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