Littérature : « 1994 » de Adlène Meddi, un roman au cœur des décennies noires de l’Algérie

Adlène Meddi, journaliste algérien, signe un roman crépusculaire sur la dérive d’une génération, mêlant la violence d’un genre littéraire et celle de la guerre civile.

Adlene Meddi, Adlène Meddi, journaliste algérien et auteur de l’ouvrage 1994. © CAMILLE MILLERAND/divergence

Adlene Meddi, Adlène Meddi, journaliste algérien et auteur de l’ouvrage 1994. © CAMILLE MILLERAND/divergence

CRETOIS Jules

Publié le 24 octobre 2018 Lecture : 2 minutes.

Trois dates : 1994, 2004, 1962… Le nouveau roman d’Adlène Meddi, 1994, est organisé selon une chronologie locale bien particulière. D’une année à l’autre, d’une période de l’histoire à l’autre, c’est la violence qui joue le rôle de fil conducteur. 1994 raconte l’histoire d’une bande de lycéens de la banlieue d’Alger qui ont affronté les terroristes armes à la main pendant la guerre civile et se voient rattrapés par leur passé.

En traversant les époques, Adlène Meddi, journaliste passé par El Watan, campe ses personnages dans un contexte bien particulier. La violence, elle, reste, saute les époques et surtout se transmet : dès les premières pages, en 2004, l’un de nos antihéros récupère chez son père – un puissant général décédé une petite arme de poing soviétique qui le renvoie à sa jeunesse.

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