Algérie – Octobre 1988 : complot ou révolte spontanée ?

Dans l’édition enrichie de l’ouvrage de Sid Ahmed Semiane, le général-major Lakehal Ayat, patron du renseignement (DGPS), affirme que le FLN n’était pas en mesure de s’opposer au chef de l’État, lors des révoltes d’octobre 1988 en Algérie.

Une image des émeutes du 5 octobre 1988 à Alger. © Capture d’écran Youtube

Une image des émeutes du 5 octobre 1988 à Alger. © Capture d’écran Youtube

FARID-ALILAT_2024

Publié le 24 octobre 2018 Lecture : 2 minutes.

Une image extraite d’un documentaire sur les événements d’octobre 1988 à Alger. © Capture d’écran Youtube
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Algérie : octobre 1988, les secrets d’un « printemps »

Une édition enrichie de l’ouvrage référence de Sid Ahmed Semiane sur les événements d’octobre 1988 paraît à la fin du mois d’octobre. En voici, en exclusivité, les bonnes feuilles.

Sommaire

SAS : Êtes-vous parvenu, aujourd’hui [interview réalisée en 1998], à vous forger une idée plus précise sur la nature du complot, sur ceux qui l’ont fomenté et sur ses raisons, surtout ?

Lakehal Ayat : Dix ans après le 5 octobre 1988, vous me demandez si je suis arrivé à me forger une idée plus précise. Excusez-moi, mais en toute ­modestie, l’idée précise, je l’avais depuis juillet 1987 ! Je ­m’explique. Pendant l’été 1987, à Oran, le chef de l’État est arrivé à la conclusion qu’il fallait libéraliser le pays. Que la Charte nationale n’a pas été sérieusement revue, qu’il devait en quelque sorte bouger et qu’il était impératif, pour le chef de l’État surtout, de renouer avec les Marocains.

Bien s’informer, mieux décider

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