Madagascar – Joséphine Andriamamonjiarison : « Le futur président devra laisser les entreprises travailler »

Présidente du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), Joséphine Andriamamonjiarison donne sa vision des relations entre le pouvoir politique et les milieux économiques, à la veille de la présidentielle.

10 Juillet 2013 – Antananarivo, MADAGASCAR – Mme Noro ANDRIAMAMONJIARISON, Président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) pose dans son bureau à Antananarivo. PHOTO : RIJASOLO/RIVA PRESS pour JA 10 July 2013 – Antananarivo, MADAGASCAR – Mrs Noro ANDRIAMAMONJIARISON, President of « Groupement des Entreprises de Madagascar » (GEM) is posing in her office at Antananarivo. PHOTO : RIJASOLO/RIVA PRESS pour JA © Rijasolo pour JA

10 Juillet 2013 – Antananarivo, MADAGASCAR – Mme Noro ANDRIAMAMONJIARISON, Président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) pose dans son bureau à Antananarivo. PHOTO : RIJASOLO/RIVA PRESS pour JA 10 July 2013 – Antananarivo, MADAGASCAR – Mrs Noro ANDRIAMAMONJIARISON, President of « Groupement des Entreprises de Madagascar » (GEM) is posing in her office at Antananarivo. PHOTO : RIJASOLO/RIVA PRESS pour JA © Rijasolo pour JA

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Publié le 25 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

Vue du lac Anosy, à Tananarive, capitale de Madagascar. © Sascha Grabow/Wikimedia Commons
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Madagascar : la possibilité d’une (grande) île

Le 7 novembre, les électeurs se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président. Avec l’espoir de mettre un terme à la crise politique qui mine le pays depuis 2009 et de consolider la reprise économique.

Sommaire

À l’approche du scrutin dans quel esprit se trouvent les entreprises ?

Elles souhaitent vite sortir de cette période de flottement qui entraîne toujours plus de tracasseries administratives et fiscales, alors qu’elles sont déjà confrontées à une forte corruption. Il y a eu un léger mieux ces cinq dernières années, mais beaucoup de réformes restent à faire.

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Qu’attendez-vous du prochain président ? 

Qu’il laisse les entreprises travailler. Nous n’avons pas besoin de subventions mais d’un environnement des affaires qui facilite la liberté d’entreprendre et permette au secteur privé de contribuer au développement.

Nous ne sommes toujours pas sortis de la crise de 2009, mais Madagascar dispose d’un énorme potentiel

Après bientôt dix ans d’instabilité, les entreprises démontrent une certaine résilience. Pourquoi ? 

Nous ne sommes toujours pas sortis de la crise de 2009, mais Madagascar dispose d’un énorme potentiel. En 2017, quand la situation s’est stabilisée et que les premiers projets financés par les bailleurs ont commencé à voir le jour, les entreprises ont renoué avec les bons résultats. L’année 2018, avec son contexte préélectoral, est plus incertaine. J’espère que 2019 nous permettra de retrouver la stabilité.

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LE GEM soutient-il un candidat en particulier ? 

Nos statuts nous l’interdisent. Mais nous attendons de savoir quels seront les deux participants au second tour pour leur faire part de nos revendications.

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