De Gaulle et Israël : amours contrariées
Le numéro 80 du bimestriel La Revue, en vente dans les kiosques depuis le 25 octobre, traite longuement de la vive sympathie qu’éprouvait De Gaulle pour Israël. Il analyse également les clés de la réussite du Botswana et le bras de fer entre Donald Trump et l’Iran.
Au départ, de Gaulle éprouvait une vive sympathie pour Israël. À partir du début des années 1960, convaincu que les Israéliens avaient pour objectif d’étendre leur territoire, son point de vue évolua. La guerre des Six-Jours ayant confirmé ses craintes, et ses appels à la modération n’ayant pas été écoutés, il ressentit le bellicisme israélien comme une offense personnelle. Quelque cinquante ans après la mort du général, une biographie qui vient de sortir en Grande-Bretagne apporte de nouveaux éclairages sur les sentiments de De Gaulle à l’égard des Juifs et des Arabes.
Le sujet est traité longuement dans le dernier numéro de La Revue, qui, entre autres textes consacrés à l’Afrique, brosse un tableau élogieux du Botswana, un pays qui n’a jamais connu de coups d’État, où la corruption est quasi inconnue et où la manne que représentent les mines de diamant a servi à développer les infrastructures.
Les clés de cette réussite ? Pour Alain Faujas, une combinaison de facteurs tels que l’homogénéité ethnique, une faible pression démographique et le rôle modérateur de la chefferie traditionnelle face aux débordements du pouvoir.
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