Togo : le vote de la diaspora sur liste d’attente

Après le Mali, puis le Sénégal et le Burkina Faso, bientôt le Togo ? Comme un effet domino, le vote des diasporas, considéré à tort ou à raison comme une avancée démocratique, s’institutionnalise à travers les pays d’Afrique de l’Ouest.

Lors d’une séance de dépouillement des votes, à Lomé, au Togo, en 2015 (photo d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

Lors d’une séance de dépouillement des votes, à Lomé, au Togo, en 2015 (photo d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

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Publié le 4 novembre 2018 Lecture : 1 minute.

Le président Faure Gnassingbé visitant le chantier du nouveau marché moderne de la préfecture, à Baifilo, le 14 juillet. © Présidence Togolaise
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Togo : la sortie de crise, c’est par où ?

Le pays attend toujours la fin du blocage politique qui le fragilise depuis un an. Pourtant, le temps presse s’il ne veut pas hypothéquer des performances économiques enfin prometteuses.

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Le Togo s’apprête à son tour à franchir le pas, après que le Burkina Faso en a entériné le principe dans sa dernière loi électorale. L’opposition togolaise n’attend que ça, confortée par la feuille de route de la Cedeao. Il reste maintenant à convaincre Faure Gnassingbé.

Le vote de la diaspora, s’il peut contribuer à aider le pays à sortir de la crise qu’il traverse depuis un peu plus d’un an, aura forcément un impact sur les résultats des élections. Ne serait-ce que par son importance. Le Sénégal a comptabilisé, d’un coup, 200 000 électeurs supplémentaires en 2012. Au Mali, les 265 000 inscrits de l’étranger pèsent aussi lourd qu’une région comme Gao. Au Burkina, ce sont quelque 3 millions de personnes recensées en Côte d’Ivoire qui devraient être autorisées à voter pour la présidentielle de 2020.

 © Dominique Jouenne

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