Côte d’Ivoire : le cacao au régime sec

Les exportateurs ivoiriens de cacao tentent de négocier un régime fiscal spécial pour leur activité. Leur interlocuteur : le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui détient par ailleurs le portefeuille du Budget.

Du cacao sèche en bordure d’une forêt ivoirienne, en 2011. © AP/SIPA/Rebecca

Du cacao sèche en bordure d’une forêt ivoirienne, en 2011. © AP/SIPA/Rebecca

Publié le 30 octobre 2018 Lecture : 1 minute.

À la suite de la décision des autorités de ne pas accorder d’exonération fiscale aux sociétés locales de négoce pour la campagne de commercialisation de la récolte 2018-2019 (1er octobre-30 septembre), le Collectif des exportateurs nationaux de cacao, que préside Albert Diadhiou, et le Groupement des négociants ivoiriens, de Constance Kouame, négocient avec le Conseil du café-cacao et le gouvernement. Leur objectif : obtenir un régime spécial. Le dossier est sur la table d’Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre, qui détient par ailleurs le portefeuille du Budget.

Depuis 2012, les entreprises ivoiriennes bénéficiaient d’une exonération comprise entre 20 et 30 F CFA par kilogramme de fèves de cacao exporté. Une mesure qui les rendait compétitives vis-à-vis des multinationales aux moyens financiers illimités, alors qu’elles ne produisent que 30 % des 2 millions de tonnes de cacao annuelles de la Côte d’Ivoire.

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