Sciences et technologies : quand les meilleures universités étaient africaines

D’Alexandrie à Tombouctou, le souvenir des prestigieux centres d’enseignement africains du passé continue d’inspirer les éducateurs modernes.

Université de Sankoré à Tombouctou (Mali). © Wikimedia/CC

Université de Sankoré à Tombouctou (Mali). © Wikimedia/CC

PhotodeprofilJoelAssoko3 (2)

Publié le 16 novembre 2018 Lecture : 1 minute.

Sciences et technologie : la fin des complexes © Laurent Parienty pour JA
Issu du dossier

Sciences et technologies : la fin des complexes

Enseignement, recherche, publications… Si les moyens manquent encore, l’Afrique n’a jamais été aussi présente sur la scène scientifique mondiale, et de nombreux talents émergent. Une certitude : l’effort doit être collectif et panafricain.

Sommaire

L’Égyptien Ismail Serageldin est l’un d’eux. Premier directeur de la Biblioteca Alexandrina, inaugurée en 2002, il a pour ambition de favoriser « la renaissance spirituelle de la bibliothèque mythique » créée en 288 avant J.-C. par Ptolémée Ier. Cinq siècles durant, jusqu’à sa destruction après plusieurs incendies, l’illustre établissement accueillit et forma le gratin de la science antique : des mathématiciens Euclide et Archimède à l’astronome Ératosthène (auteur du premier ouvrage de géographie), en passant par Galien, le médecin personnel de trois empereurs romains.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité