Sciences et technologies : quand les meilleures universités étaient africaines
D’Alexandrie à Tombouctou, le souvenir des prestigieux centres d’enseignement africains du passé continue d’inspirer les éducateurs modernes.
![Université de Sankoré à Tombouctou (Mali). © Wikimedia/CC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/11/15/sankore_mosque_in_timbuktu.jpg)
Université de Sankoré à Tombouctou (Mali). © Wikimedia/CC
![Sciences et technologie : la fin des complexes © Laurent Parienty pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/11/09/28888hr_.jpg)
Sciences et technologies : la fin des complexes
Enseignement, recherche, publications… Si les moyens manquent encore, l’Afrique n’a jamais été aussi présente sur la scène scientifique mondiale, et de nombreux talents émergent. Une certitude : l’effort doit être collectif et panafricain.
L’Égyptien Ismail Serageldin est l’un d’eux. Premier directeur de la Biblioteca Alexandrina, inaugurée en 2002, il a pour ambition de favoriser « la renaissance spirituelle de la bibliothèque mythique » créée en 288 avant J.-C. par Ptolémée Ier. Cinq siècles durant, jusqu’à sa destruction après plusieurs incendies, l’illustre établissement accueillit et forma le gratin de la science antique : des mathématiciens Euclide et Archimède à l’astronome Ératosthène (auteur du premier ouvrage de géographie), en passant par Galien, le médecin personnel de trois empereurs romains.
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