Sciences et technologies : la fabrique des génies
De la biologie infectieuse au génie des eaux, en passant par les statistiques ou les études pétrolières, dix-neuf centres d’excellence africains (CEA) forment des chercheurs dans neuf pays africains.
Sciences et technologies : la fin des complexes
Enseignement, recherche, publications… Si les moyens manquent encore, l’Afrique n’a jamais été aussi présente sur la scène scientifique mondiale, et de nombreux talents émergent. Une certitude : l’effort doit être collectif et panafricain.
Financés à hauteur de 165 millions de dollars (144 millions d’euros) par la Banque mondiale et sélectionnés par un comité indépendant, dix-neuf centres d’excellence africains (CEA) s’efforcent, depuis 2014, de « combler l’énorme déficit africain en recherche fondamentale (91,4 chercheurs par million d’habitants en Afrique subsaharienne, contre 6 900 en Corée du Sud) et de réduire la forte déconnexion entre les enseignements et les besoins réels des économies », explique Himdat Iqbal Bayusuf, coordinatrice du programme.
Ledit programme concerne neuf pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Nigeria, Sénégal et Togo. De la biologie infectieuse (université du Ghana) au génie des eaux (Institut 2iE, à Ouagadougou), en passant par les statistiques (Ensae, à Abidjan), les études pétrolières (Port-Harcourt, au Nigeria) ou encore les mathématiques et l’informatique (université Gaston-Berger, à Saint-Louis du Sénégal), les CEA peuvent se prévaloir d’au moins 1 600 doctorants et 6 500 étudiants en master scientifique.
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