Tchad : le CCMSR, nouvelle rébellion dans le nord du pays

Depuis la fin du mois d’août, l’armée tchadienne est engagée dans le nord du pays contre un mouvement rebelle, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), et ses soutiens.

Soldats tchadiens formés au contre-terrorisme, à N’Djamena, le 15 mars 2017. Photo d’illustration. © BRYAN DENTON/NYT-REDUX-REA

Soldats tchadiens formés au contre-terrorisme, à N’Djamena, le 15 mars 2017. Photo d’illustration. © BRYAN DENTON/NYT-REDUX-REA

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Publié le 11 novembre 2018 Lecture : 1 minute.

Idriss Déby Itno, au palais présidentiel en décembre 2016. © REUTERS/Alain Jocard/Pool
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Tchad : Idriss Déby Itno, seul à la barre

Désormais sans Premier ministre, Idriss Déby Itno est plus que jamais le chef d’un système qui n’existe que par lui. Anatomie d’un pouvoir à plusieurs visages, mais à une seule tête.

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L’aviation est d’abord passée à l’offensive, à la suite d’une série d’attaques contre des positions dans le nord du Tibesti, dont celles des localités de Kouri Bougri, le 11 août, et de Tarbou, le 21. L’armée de terre, dont des bataillons menés par le général Mahamat « Kaka » Idriss Déby Itno, est ensuite entrée en action.

>>> À LIRE – Tchad : affrontements dans le Tibesti entre l’armée et des présumés « terroristes »

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« Kaka », le fils du chef de l’État, tente de trouver un accord avec les communautés toubous locales afin qu’elles n’apportent pas de soutien au CCMSR.

Né en 2016 d’une scission du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), celui-ci opérait originellement dans le sud de la Libye. Mais, poursuivi par les hommes du maréchal Haftar, il s’est déplacé au Tchad, il continue de s’appuyer sur des alliances avec des groupes islamistes s’opposant à Haftar.

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