Cinéma : « Mon cher enfant », le désarroi d’un père dont le fils est devenu jihadiste

Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.

Un récit prenant 
et des personnages attachants. © bac films

Un récit prenant et des personnages attachants. © bac films

Renaud de Rochebrune

Publié le 14 novembre 2018 Lecture : 3 minutes.

Sami, fils unique de Nazli et Riadh, est sur le point de passer le bac. Fils studieux, il paraît bien parti pour satisfaire le plus grand souhait de ses parents : réussir ses études et trouver un travail sérieux. Même s’il souffre souvent de migraines… Mais soudain, c’est la catastrophe, le jeune homme disparaît, renonçant provisoirement ou définitivement à un destin écrit d’avance. Il apparaît bientôt qu’il est parti « faire le jihad » en Syrie. Son père, dévasté, prend l’avion pour la Turquie afin de partir à sa recherche.

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Voilà un scénario qui, a priori, semble convenu. Et qui pourrait annoncer un film de plus sur le processus ou les méfaits de l’embrigadement d’un jeune à l’esprit malléable par un sympathisant de Daesh ou après une fréquentation assidue de sites jihadistes.

https://www.youtube.com/watch?v=PBj6wrwbHT0

Le personnage central, celui que suit la caméra jusqu’au bout, ce n’est pas le fils, mais le père

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