Algérie : des ministres à couteaux tirés à l’approche de la présidentielle

La nervosité des acteurs de la majorité s’étale désormais sur la place publique. Dernier épisode en date ? La passe d’armes entre le ministre de la Justice et le Premier ministre.

Tayeb Louh, ministre algérien de la Justice. © Zebar

Tayeb Louh, ministre algérien de la Justice. © Zebar

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Publié le 22 novembre 2018 Lecture : 2 minutes.

Abdelaziz Bouteflika en mai 2017. © Sidali Djarboub/AP/SIPA
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Algérie : et si Abdelaziz Bouteflika renonçait à se présenter ?

Ses proches assurent que, malgré son état, le président Abdelaziz Bouteflika sera candidat à sa succession. Mais si, à six mois de la présidentielle, il surprenait tout le monde ? Plusieurs scénarios seraient alors possibles.

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De passage à Oran le 5 novembre, Tayeb Louh s’attaque à deux décisions prises par Ahmed Ouyahia. D’abord, les taxes sur les documents d’identité que ce dernier voulait inscrire dans la loi de finances complémentaire 2018. « Qui les a annulées ? Le président ! », s’est exclamé Tayeb Louh, comme pour signifier que le chef du gouvernement ne décide de rien.

La deuxième attaque est plus perfide : elle vise l’incarcération de milliers de cadres d’entreprises publiques entre 1996 et 1997, quand Ouyahia était (déjà) Premier ministre sous la présidence Zeroual. « Ce temps de l’arbitraire est révolu grâce aux directives du président. Il n’y aura pas de retour [à ces méthodes] hors du cadre légal », a tonné le garde des Sceaux.

Perspective de succession

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