São Tomé-et-Príncipe – Patrice Trovoada : « À l’ADI, nous avons péché par excès de confiance »
Sortie renforcée des législatives, l’opposition menace de confisquer le poste de chef de gouvernement à l’Action démocratique indépendante, au pouvoir depuis 2014.
![À Paris, le 7 novembre. Il ne briguera pas un nouveau mandat de quatre ans. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/11/15/28997hr_-e1542396607589.jpg)
À Paris, le 7 novembre. Il ne briguera pas un nouveau mandat de quatre ans. © Vincent Fournier/JA
Au pied du Pico Cão Grande, la vie politique n’est pas un long fleuve tranquille. Depuis son indépendance en 1975, São Tomé-et-Príncipe a souvent été secoué par les crises. La dernière, en cours, a déjà fait une victime : le Premier ministre sortant, Patrice Trovoada, dont le mandat de quatre ans arrive à son terme le 19 novembre et qui, malgré la victoire de son parti aux dernières élections législatives, ne cherchera pas à être reconduit.
Le 7 octobre, l’Action démocratique indépendante (ADI) a certes obtenu une majorité relative avec 25 sièges sur 55, mais l’opposition est revigorée : le Mouvement de libération de São Tomé-et-Príncipe (MLSTP) en a remporté 23 et réclame les clés du pouvoir, arguant d’une alliance avec une coalition qui, elle, en a gagné cinq. Il a tenté de faire intervenir le président, Evaristo Carvalho (qui joue essentiellement un rôle d’arbitre), mais en vain pour l’instant.
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