Musique : « noirwave », la philosophie panafricaine de l’artiste Petite Noir

Avec son troisième projet, « La Maison Noir », l’artiste Petite Noir défend une philosophie panafricaine qui entend abolir les frontières sur le continent.

Yannick Ilunga, auteur-compositeur-interprète. © kyle weeks

Yannick Ilunga, auteur-compositeur-interprète. © kyle weeks

leo_pajon

Publié le 22 novembre 2018 Lecture : 2 minutes.

Yannick Ilunga, alias Petite Noir, aurait pu se contenter d’être un multi- instrumentiste de génie et un auteur-compositeur-interprète très tendance qui a su séduire Yasiin Bey (mieux connu sous son pseudonyme de rappeur, Mos Def) ou Solange Knowles, la sœur soul de Beyoncé.

Mais voilà le jeune homme de 28 ans devenu le fer de lance d’un genre musical doublé d’un mouvement presque politique, la « noirwave », qu’il défend dans son nouvel album, La Maison Noir.

La négritude, un espace de création sans limites

Quand on demande à l’artiste sud-africain d’origine congolaise, sans doute pour la centième fois, de définir le concept qu’il a créé en 2012 avec sa compagne RhaRha Nembhard, il émet d’abord un léger soupir. Puis, après avoir précisé qu’« il ne s’agit pas d’un autre nom de l’afrofuturisme », il dégaine un long texte émaillé de « commandements ». Il ressort de cette profession de foi que la noirwave reconnaît la négritude (blackness) comme un espace de création sans limites.

Bien s’informer, mieux décider

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