Colère de l’avocat d’Achille Zogo Andela au Cameroun, le leader de Bundu dia Kongo écrit au président de l’Assemblée nationale en RDC…
À Yaoundé, l’avocat de Zogo Andela, a ôté sa robe en pleine audience et refusé de plaider ; à Kinshasa, le chef du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo écrit au président de l’Assemblée nationale… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Zacharie Badiengila, alias Ne Muanda Nsemi, chef du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, qui vit en clandestinité depuis son évasion de la prison de Makala (Kinshasa) le 17 mai 2017, a fait écrire des lettres aux autorités afin de réclamer une amnistie.
Un premier courrier, signé Joseph Sita, le directeur du bureau politique de son parti, Bundu dia Mayala, est parvenu ce 20 septembre à Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice, qui a répondu, une semaine plus tard, que cette requête devait être adressée à l’Assemblée nationale.
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Un nouveau courrier, daté du 12 novembre, a donc été envoyé à Aubin Minaku, le président de cette institution.
• Cameroun : la grève de la robe
Le procès d’Achille Zogo Andela devant le Tribunal criminel spécial se poursuit à Yaoundé. Le 29 octobre, la défense de l’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime, accusé de détournement de biens publics et emprisonné depuis 2011, a tenté de faire témoigner son client. Elle souhaitait aussi verser au dossier des preuves, disculpatoires selon elle.
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Le tribunal ayant rejeté ces demandes, Hakim Chergui, l’avocat de Zogo Andela, a ôté sa robe en pleine audience et refusé de plaider. Le délibéré avait été fixé au 13 novembre mais, le jour dit, en l’absence du prévenu, malade, le verdict a été reporté au 28.
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