Télécoms : MTN au Congo-Brazzaville, petit mais performant
Bien que petit, le marché congolais ne figure pas dans la liste des actifs annoncés comme pouvant être cédés par le géant sud-africain.
Télécoms : quel avenir pour MTN ?
Frappé par de nouvelles sanctions, le géant sud-africain ne veut pas plier face aux demandes d’Abuja et prépare sa future croissance. Il envisage la vente de certaines filiales et se concentre sur le développement d’internet et des services en ligne.
En dépit de la crise économique qui frappe l’État pétrolier d’Afrique centrale, l’opérateur MTN, dirigé localement par l’Ivoirien Djibril Ouattara, a maintenu un niveau de performance élevé. Avec une marge Ebitda (proche de l’excédent brut d’exploitation) comprise entre 36 % et 37 %, le Congo fait partie des marchés où le groupe sud-africain a la meilleure rentabilité. La filiale locale (2,6 millions de clients) détient environ 60 % de la valeur du marché.
Au cours des trois dernières années, MTN a développé de manière spectaculaire ses services financiers mobiles, passant de 5 000 utilisateurs mensuels à 600 000. Lancée il y a deux ans, la 4G dessert environ 50 % de la population, quand 80 % des Congolais disposaient jusque-là de la 3G.
76 milliards de F CFA investis
Pour étendre son réseau, MTN a investi 76 milliards de F CFA (116 millions d’euros) au cours des trois dernières années. Mais 8 % de la population n’aurait cependant toujours pas accès aux services 2G de l’opérateur.
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