Nigéria : l’État de Kogi met la pression sur les opérateurs

Au Nigeria, les déconvenues se poursuivent pour le secteur des télécoms. Cette fois, c’est l’État de Kogi, au sud d’Abuja, qui provoque la panique en privant d’énergie 150 tours de télécoms en raison de différends avec les opérateurs sur les taxes et contributions à payer.

Des personnes achètent des accesoires  MTN dans la rue à Lagos au Nigéria, le 5 novembre 2015. © AP Photo/Sunday Alamba)/XSA103/63475086282/1511051728

Des personnes achètent des accesoires MTN dans la rue à Lagos au Nigéria, le 5 novembre 2015. © AP Photo/Sunday Alamba)/XSA103/63475086282/1511051728

Julien_Clemencot

Publié le 30 novembre 2018 Lecture : 1 minute.

A man looks at his mobile at the end of a strike of MTN workers outside the company’s headquarters in Johannesburg May 20, 2015. About 2,000 workers at MTN Group went on strike on Wednesday demanding higher pay, union leaders said, threatening a prolonged walkout at South Africa’s second-biggest telecoms firm by subscribers. Zodwa Kubeka, spokeswoman for the Communication Workers Union (CWU), said its members at MTN want a 10 percent pay rise and higher allowances for work done over weekends and holidays. REUTERS/Siphiwe Sibeko – GF10000101389 © REUTERS
Issu du dossier

Télécoms : quel avenir pour MTN ?

Frappé par de nouvelles sanctions, le géant sud-africain ne veut pas plier face aux demandes d’Abuja et prépare sa future croissance. Il envisage la vente de certaines filiales et se concentre sur le développement d’internet et des services en ligne.

Sommaire

Les tours concernées appartiennent à MTN, Globacom, Airtel, 9Mobile et Ntel. L’information a été révélée le 19 novembre par Gbenga Adebayo, président de l’Association des opérateurs télécoms (Alton). La décision de Kogi pourrait affecter la qualité des communications dans une dizaine d’États avoisinants, dont celui de la capitale fédérale.

>> A LIRE – Nigeria : un redressement fiscal de 2 milliards de dollars pour MTN

la suite après cette publicité

Des mesures similaires avaient déjà été prises par certains États en 2016 et en 2017, poussant les opérateurs à demander le classement de leur réseau en infrastructure critique. Ce statut ne leur a pas été accordé, mais un mémorandum a été signé en ce sens en juillet entre le régulateur et les opérateurs.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image