Hydrocarbures : Rubis Énergie s’active sur tous les fronts

Encore méconnu, le distributeur français de produits pétroliers s’ouvre les portes du marché est-africain grâce au rachat du réseau de stations-service du kényan KenolKobil.

Vue d’une raffinerie de pétrole. © Dirk Ingo Franke/CC/Flickr

Vue d’une raffinerie de pétrole. © Dirk Ingo Franke/CC/Flickr

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 25 novembre 2018 Lecture : 6 minutes.

« Dès qu’il y a une opportunité, on étudie de près le dossier », résume Olivier Gasbarian, directeur général de la filiale djiboutienne de Rubis Énergie. Installé dans le pays depuis 2015, après la reprise des actifs de Total, ce leader français de la distribution et du stockage de produits pétroliers, dont de GPL (gaz de pétrole liquéfié) s’est développé dans des marchés de niches. Peu connu, le groupe réalise un chiffre d’affaires déjà impressionnant et en forte croissance (3,9 milliards d’euros en 2017, + 31 % sur un an), dont 20 % sur le continent.

Parti avec pertes et fracas après une affaire de pollution dans le port qui lui avait coûté 200 millions d’euros, Total lui a laissé un petit réseau d’une dizaine de stations-service, un dépôt pour l’aviation, la livraison de carburant aux bases militaires, ainsi qu’une activité de distribution de lubrifiants…

>>> À LIRE – Pétrole : les majors relancent l’exploration

Des Caraïbes jusqu’à la Corse en passant par le continent, Rubis adopte toujours la même méthode. L’entreprise reprend, dans des zones isolées mais souvent stratégiques, les réseaux de stations-service dont se sont délestées Shell, Mobil, BP ou Repsol. « Total excepté, les grandes majors ont désinvesti de manière très large la distribution, pour financer les activités en amont, plus rentables », rappelle Olivier Gasbarian.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité